La banalisation de la prostitution n'est pas une fatalité !

L'année 2012 s'est achevée sur un espoir, celui de voir la position abolitionniste de la France renforcée après les travaux fructueux d'Abolition 2012 et la journée réussie de Bruxelles.

La perspective de voir le droit de notre pays se mettre davantage en accord avec ses principes fondamentaux paraît aujourd'hui moins utopique, grâce à la mobilisation de tous les abolitionnistes et au courage des politiques qui s'investissent enfin sur ce terrain difficile.

Mais elle a été également marquée par une préoccupation grandissante, celle de la banalisation de l'exploitation sexuelle, illustrée particulièrement par différentes interventions médiatiques de fin d'année sur la prostitution et le proxénétisme.

Pourtant, il ne faudrait voir aucune fatalité à ce que des personnalités, notamment du monde des médias ou du spectacle, qui défendent leur droit à s'affranchir de la loi commune en la matière, soient représentatives d'une tendance profonde qui voudrait que la prostitution et l'exploitation d'autrui deviennent tolérables dès lors qu'elles sont revendiquées par des "pipoles".

La présente newsletter vous montrera que nos valeurs peuvent aussi être portées avec éclat sur la place publique.

 

Bonne lecture !
Yves Charpenel
1er Avocat général à la Cour de Cassation
Président de la Fondation Scelles