Chaque 25 novembre, la Journée mondiale contre les violences faites aux femmes nous donne l’occasion de mesurer l’actualité de notre combat.
L’exploitation sexuelle, dont la prostitution est l’illustration la plus répandue, est désormais identifiée comme l’une des plus graves violences que notre monde actuel peut générer ou laisser prospérer.
La loi abolitionniste, votée par la France en avril dernier, n’a pas d’autre fondement que le refus à se résigner que de telles atteintes puissent non seulement perdurer mais se banaliser.
La Fondation Scelles, comme ses partenaires nationaux et internationaux, continuera de se mobiliser pour que les plus vulnérables, et particulièrement les enfants et les migrants, ne soient plus les victimes d’un système marchand impitoyable.
Assurer l’effectivité des mesures législatives globales et cohérentes prises contre le système prostitutionnel reste la clé des succès à venir dans ce difficile combat où la violence, précisément, est trop souvent niée ou sous estimée.
C’est l’objectif majeur de notre action présente et future.
Yves Charpenel, Président de la Fondation Scelles, Premier avocat général à la Cour de cassation